Malgré Olympe de Gouges qui publie, en 1791, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : “La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits” (art. 1(nouvelle fenêtre)), la Révolution française ne modifie pas la condition des femmes et ne leur ouvre pas le chemin de la citoyenneté. Au contraire, en 1804, le code civil institutionnalise l’infériorité de la femme qui “doit obéissance à son mari”.
Sous la IIIe République, les femmes bénéficient d’avancées civiles comme l’accès à l’instruction et la Première Guerre mondiale démontre qu’elles sont indispensables au bon fonctionnement de l’économie.
En 1944, l’ordonnance du 21 avril(nouvelle fenêtre) du Gouvernement provisoire de la République française installé à Alger accorde le droit de vote et l’éligibilité aux femmes.
Dans la seconde moitié du XXe siècle, les revendications des femmes portent sur tous les domaines de la vie sociale, économique et politique et militent pour une réelle égalité.